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Messieurs les évêques de France
Par Jean L’Hour, Prêtre des Missions Étrangères de Paris Le 8 novembre 2022
Vous aurez beau entendre, vous ne comprendrez pas.
Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas.
Car le cœur de ce peuple s’est épaissi,
Ils sont devenus durs d’oreille,
Ils se sont bouché les yeux
Pour ne pas voir de leurs yeux,
Pour ne pas voir de leurs yeux,
Pour ne pas voir de leurs yeux,
Pour ne pas entendre de leurs oreilles,
Ne pas comprendre avec leur cœur,
Et pour ne pas se convertir.
(Évangile de Matthieu 13,14-15)
Chers frères évêques de l’Église de France, c’est avec colère et indignation, mais aussi avec affection, que moi, prêtre, je vous adresse cette lettre. Voilà des mois, des années, que vos silences et le seul souci de votre honorabilité couvrent d’innombrables turpitudes au cœur même de notre communauté chrétienne et jusque chez nos plus hauts responsables. Réveillez-vous, je vous en prie, ouvrez les yeux et voyez, tendez l’oreille et entendez ! La communauté dont vous avez la charge est comme un troupeau sans pasteurs. Parmi vos brebis, il en est qui s’éloignent, d’autres qui cherchent à se réfugier dans un passé révolu. Et pendant ce temps l’Évangile de Jésus Christ n’est pas proclamé, la Bonne Nouvelle de Dieu pour le monde n’est plus entendue ! Nombreux encore, heureusement, sont les témoins de Jésus qui, dans la discrétion de leur vie quotidienne, maintiennent le flambeau. Je vous en prie, ne les découragez pas !
Comme Jean-Baptiste, commencez par vous dépouiller de tous vos oripeaux, ces reliques d’une temps pas si lointain où l’Église faisait peser son pouvoir sur nos sociétés. L’image encore toute récente de votre assemblée à Lourdes, avec vos mitres, vos chasubles, vos bagues, vos crosses, est par elle-même un contre témoignage qui fait injure à la pauvreté de Jésus aussi bien qu’à sa préférence pour les pauvres. La même image, sans laïcs et surtout sans femmes, est aussi une injure faite à toute la communauté chrétienne. Vous la dominez, vous prétendez parler en son nom, mais vous ne la représentez pas. Et pourtant, sans ces bataillons d’hommes et de femmes que vous maintenez en abs de l’autel, que serait notre Église aujourd’hui?
Il ne suffit plus, chers frères évêques, de vous rouler dans la cendre en demandant pardon, de prendre des mesures canoniques supposées adéquates aux maux que vous voulez guérir. Il ne suffit plus de nous dire une fois encore que désormais les choses vont changer radicalement, que votre parole sera transparente. Il ne suffit plus de faire appel à des experts, psychologues, conseillers en communication, juristes… Il ne suffit même plus de prier. Tout cela il fallait le faire, et c’est déjà un pas important, mais c’est encore gravement insuffisant, car vous ne vous attaquez là qu’aux symptômes du mal, non à ses causes profondes. Moyennant quoi vos remèdes ne sont que des cataplasmes sur un corps qui reste gravement malade.
Le ‘mal systémique’ bien diagnostiqué par le Rapport Sauvé, dont souffre notre Église est profond en effet. N’a-t-il pas sa source dans la sacralisation du sacerdoce qui place évêques et prêtres au-dessus du peuple? N’a-t-il pas sa source dans le renvoi des femmes à l’étage du dessous, relégation héritée des sociétés patriarcales? N’a-t-il pas aussi sa source dans une peur viscérale de la sexualité perçue comme un danger dont il faut surtout se garder en tenant les femmes à distance? Sacralisé, le prêtre est intouchable pour les personnes vulnérables que sont les enfants, les handicapés ou, tout bonnement, les simples croyants. Mais la sacralisation de son état, et non seulement de son ministère, emprisonne le prêtre lui-même qui demeure avant tout un être humain avec toutes ses facultés, ses désirs et ses pulsions. Chers frères évêques, regardez vos prêtres, écoutez-les, ayez pitié d’eux, ayez pitié de vous-mêmes et reconnaissons que nous tous de simples êtres humains. Que l’Esprit de Jésus Christ vous éclaire et vous donne l’audace d’inventer un nouveau ministère sacerdotal, non plus celui d’une caste lévitique à part du peuple, mais celui d’un service au sein de ce peuple.
Veuillez, chers frères évêques, entendre mon cri qui est aussi celui de beaucoup d’autres frères et soeurs, je vous le demande au nom de Celui qui est venu nous libérer afin que nous vivions. Veuillez croire aussi à mon affection et à ma prière fraternelles.
La longue Crise des vocations, Un signal et un appel à entrer dans une nouvelle vision de la vie de l’Église ?
Par le Père Nicolas de Bremond d’Ars / La Croix
lire l’article : REVUES DE PRESSE | Bape19
Nouvelle rencontre synodale Bape19 avec le père Mallet-Guy à Tulle, le 12 février 2022.
Le Samedi 12 Février 2020 BapÉ19 à accueillit une trentaine de participants pour la troisième rencontres autour de la démarche du Synode Romain avec pour thème : LES CHOIX PASTORAUX pour l’Église qui vient.
Le père Jean Marie Mallet-Guy prêtre du diocèse de Limoges nous a guidé dans cette réflexion en s’appuyant sur le document du Synode Romain. Il a enrichi notre regard sur ce qui est de notre responsabilité de baptisé dans cette démarche. Il nous a éclairé sur la nécessité d’être à l’écoute des écritures, pour relire comment l’Evangile lie dans chaque page le Christ, la foule et les disciples en un « peuple de Dieu » ou chacun reçoit l’annonce évangélique comme le « quiconque » de la condition humaine.
En savoir plus sur cette rencontre :https://bape19.com/?page_id=192
Cléricalisme, anticléricalisme par François Cassingena-Trévedy moine à l’abbaye Saint-Martin de Ligugé
Conférence de père Christophe Théobald, jésuite à Tulle le 4-12-2021
Bape19 avait invité le samedi 4 décembre 2021 le père Christophe Théobald pour partager son point de vue de membre de la commission de préparation du synode à Rome (Pour une Église synodale: communion, participation et mission) sur l’expérience de l’égalité baptismale comme fondement de la synodalité.
Une cinquantaine de personne ont participé à cette rencontre dont nous vous livrons ici l’enregistrement sonore.
Vous pouvez écouter l’intervention du père Théobald et voir quelques photos à la rubrique RENCONTRES
Vous pouvez trouvez ci dessous le document préparatoire au synode romain en Français :
LUMIERE DE LA CROIX DU SUD
Promouvoir une gouvernance co-responsable dans l’Eglise catholique d’Australie
En Australie une commission royale(Dans les pays du Commonwealth une commission royale est une enquête lancée à l’instigation du gouvernement sur un sujet d’importance nationale.) a enquêté de 2013 à 2017 sur les abus sexuels de membres de l’Eglise à l’encontre d’enfants et a conclu à la déficience des modes de gouvernance et de direction ecclésiaux. En conséquence et dans ses recommandations, cette instance a demandé à la conférence des évêques australiens, de procéder à un audit ‘des structures de gouvernance, notamment en ce qui concerne les questions de transparence, de responsabilité, de consultation et de participation des laïcs, hommes et femmes, des diocèses et des paroisses. Cet examen devrait s’inspirer des approches de la gouvernance des organismes catholiques de santé, de services communautaires et d’éducation.
La conférence des évêques catholiques et la conférence des religieux et religieuses australiens ont accepté cette recommandation, dans un document rendu public le 31 août 2018, et ont confié la conduite de cet examen de la gouvernance à un groupe de surveillance. Ce groupe a lui-même constitué une équipe projet.
L’audit a donné lieu à la rédaction d’un rapport d’analyse et de recommandations conséquent (250p.), publié le 15 août 2020. Ce rapport est intitulé « Lumière de la croix du Sud » en référence à Henry Lawson, poète australien, et au prophète Daniel.
« Soyons audacieux, qu’il fasse jour ou nuit
hissons le drapeau de la Croix du Sud !
Soyons fermes – avec Dieu et le droit pour nous -,
sous le drapeau de la Croix du Sud ! »
Drapeau de la Croix du Sud,
Henry Lawson, 1887
« Et ceux qui sont sages brilleront comme l’éclat du ciel,
et ceux qui ont rendu la multitude juste
brilleront comme les étoiles pour toujours et à jamais. »
Daniel 12, 3
. un comité consultatif externe de 4 personnes : 2 théologiens américains dont 1 prêtre, une théologienne et professeure de droit canonique allemande et un théologien, prêtre australien,
. une association basée à Washington D.C., œuvrant pour de meilleures pratiques dans le management et la finance.
Vingt personnes ont œuvré pour que ce texte important voit le jour : 14 laïcs et 6 clercs et religieux. Le groupe de surveillance de l’audit comprenait 9 personnes : 5 femmes dont 1 religieuse, 4 hommes dont 1 évêque et un religieux, et l’équipe projet 7 : 3 femmes dont une religieuse, 4 hommes dont un prêtre. Dans un souci d’ouverture ils se sont appuyés sur :
Ce rapport comporte les chapitres suivants :
- la récapitulation des 86 recommandationsproposées à l’issue de l’audit,
- le rappel des fondements de l’Eglise, née lors de la Pentecôte, et devant annoncer l’Evangile en paroles et en actes,
- – les fondamentaux de l’Eglise en tant que société humaine avec ses structures, les propositions de l’audit s’inscrivant dans le respect de ces fondamentaux et du droit canon (tout en demandant des ajustements de ce dernier),
- – la présentation des principes d’une bonne gouvernance,
- – l’application de ces principes au fonctionnement diocésain,
- – l’application de ces principes au fonctionnement paroissial.
Le message principal de cet audit est d’inviter les responsables des diocèses et des paroisses à adopter une culture de la gouvernance conforme à la fois aux fondamentaux de l’Église et aux standards reconnus dans les organisations de nos sociétés libérales démocratiques. L’exigence est donc forte et multiple car elle est à la fois sociétale (transparence, responsabilité, gestion des risques, intégrité, subsidiarité), évangélique (service, discernement) et conforme à la grande Tradition de l’Église (collégialité, synodalité).
Le respect des règles qui régissent l’institution Église constitue à la fois la richesse de ce rapport et la limite qu’il n’a pas franchie. Richesse, car ces propositions, conformes à l’esprit que tente d’insuffler le pape François et à l’esprit du droit canon, pourraient être bien accueillies par les ministres d’une institution soucieuse de regagner en crédibilité auprès de ses fidèles et de la société. Limite car il n’aborde ni le terrain de la nature du cléricat ni celui des ministères mais ces questions ne faisaient pas partie de son cadre.
Les recommandations générales
Après le souhait d’une diffusion de cet audit la plus large possible (recommandations 1 et 2), le rapport établit quatre recommandations générales qui de fait, englobent et structurent les 61 recommandations proposées aux diocèses et les 19 recommandations à destination des paroisses. Nous les reproduisons ici de manière littérale compte tenu de leur importance pour une vision synthétique de cet audit.
- Que les principes de gouvernance ecclésiale qui sont collégialité, synodalité, service, dialogue, discernement, participation et « leadership » se reflètent dans les structures de gouvernance, de prise de décision et dans tous les processus des diocèses, des paroisses et des services ecclésiaux.
- Que l’intégrité, la responsabilité et la transparence se reflètent dans les pratiques administratives et de gouvernance de tous les corps d’Eglise.
- Que les responsables de l’Eglise adoptent et s’engagent à mettre en place une culture éthique de participation, des pratiques solides de gestion des risques et une communication efficace.
- Que les services ecclésiaux soient des modèles de rigueur financière et de pratiques administratives efficaces.
Aperçu des 61 recommandations au niveau diocésain
- Une plus grande transparence et davantage de communication doivent s’appliquer aux visites adlimina et aux rapports quinquennaux, ainsi que dans le processus de sélection et de nomination des évêques diocésains.
- Une plus grande participation des laïcs, hommes et femmes, doit être mise en place pour favoriser une plus grande coresponsabilité, pour :
- participer aux processus de décisions,
- participer à la direction du diocèse,
- participer à la sélection (à l’entrée et à la sortie), à la formation et à l’accompagnement des séminaristes. Les femmes sont ici particulièrement attendues.
La formation des dirigeants, clercs et laïcs, doit être davantage développée et systématisée.
La mise en place d’un Centre National aux Responsabilités et à la Gouvernance Catholiques (CNRGC) est suggérée. Des initiatives visant à améliorer la formation continue des évêques sont proposées.
L’évêque est invité à systématiquement participer au Conseil Économique Diocésain dont le président devrait être un laïc indépendant.
Les diocèses doivent se mettre au standard des organismes de protection de l’enfance en termes de règles de protection et de transparence. Ils sont invités à identifier toutes les associations de fidèles, publiques ou privées, reconnues ou non, et à leur demander d’adopter le standard national défini par l’association nationale catholique édictant les règles pour la protection et l’éducation des enfants.
Les évêques sont invités à consulter les communautés paroissiales pour l’élaboration du projet pastoral diocésain. Un Conseil Pastoral, représentatif de la diversité des fidèles laïcs doit être mis en place au sein du diocèse ; il doit être effectivement consulté pour les décisions importantes du diocèse, en particulier :
- la création, la suppression ou le regroupement de paroisses,
- la construction ou la désacralisation d’une église,
- lors du processus de réflexion dans la nomination d’un évêque.
Le rapport recommande aussi que chaque diocèse :
- lance un synode dans les 5 années à venir, puis tous les 10 ans par la suite.
- publie des rapports financiers annuels complets.
Aperçu des 19 recommandations au niveau paroissial
Les paroisses sont aussi invitées à mettre en place des processus synodaux, s’appuyant sur la prière, et impliquant largement ses membres pour la construction d’un projet paroissial.
Elles sont invitées à évoluer et à se former (systématisation dans chaque diocèse de programmes de formation de base et de formation continue des responsables laïcs dans les paroisses) dans un dialogue collaboratif avec le diocèse, en s’appuyant sur les propositions développées par le CNRGC, de manière à favoriser l’émergence ou la consolidation de nouvelles formes de vie ecclésiale de l’Eglise.
La mise en place de Conseil Pastoraux doit être systématisée et l’auto-évaluation annuelle de leur efficacité doit devenir la norme.
Les conseils Financiers paroissiaux sont invités à mettre en place les règles de fonctionnement suivantes : Réunions trimestrielles, présidence assurée par un laïc indépendant, participation du curé, élaboration d’un rapport financier annuel largement diffusé.
Les principes généraux d’une bonne gouvernance identifiés dans le rapport
- Leadership (dirigeance) : il est défini comme la capacité à diriger. Courage, conviction et compassion constituent des qualités essentielles pour un leader. Ce dernier doit en outre être le vecteur d’une vision, d’un projet, partagé le plus largement possible au sein de l’institution ou de l’entreprise qu’il dirige.
- Responsabilité et transparence, en particulier au niveau financier.
- Communication la plus large possible dans le respect de la confidentialité et ajustée au public visé.
- Gestion des risques : discipline visant à identifier, évaluer et hiérarchiser les risques liés aux activités d’une organisation et de les traiter de manière à réduire la probabilité des évènements redoutés et leur impact éventuels.
- Intégrité : probité (ne pas utiliser ses fonctions pour en tirer un profit personnel, se consacrer entièrement à ses fonctions), vérité (bannir le mensonge), fidélité.
- Consultation : dialogue proximité avec les bénéficiaires de l’organisation.
- Intégration et participation des membres de l’organisation.
- Ethique et culture entraînent une reconnaissance positive à l’intérieur et à l’extérieur de l’organisation autour de valeurs partagées.
La spécificité de la gouvernance de l’Église
- Service : la notion de service doit primer dans le leadership, idéalement elle doit être la première motivation des ministres.
- Discernement, vu comme l’alliage de la réflexion et de la prière (rôle de l’Esprit).
- Subsidiarité : la responsabilité d’une action revient à l’entité la plus proche de ceux qui sont directement concernés par cette action. Ce concept est largement développé dans la doctrine sociale de l’Eglise, et il est donc nécessaire qu’il soit appliqué en son sein.
- Synodalité : implique la participation active de tous les membres de l’église dans ses processus de discernement et de consultation.
- Dialogue
Perspectives
- La conférence des évêques australiens a tardé (décembre 2020) à réagir publiquement à la publication de ce rapport, laissant dubitatifs plus d’un. Néanmoins il est intégré dans les documents de travail du Concile National Australien qui doit s’ouvrir en octobre de cette année.
- Ce texte propose une évolution de la gouvernance de l’Église, dans le respect des règles du droit canon (tout en demandant des ajustements de ce dernier). Une prise au sérieux des recommandations proposées au niveau de nos diocèses et de nos paroisses permettrait d’initier une réelle transformation de notre Église pour en faire une institution plus crédible, plus moderne, plus efficace dans sa mission de porter et de témoigner de la Bonne Nouvelle du Salut pour tous les hommes, sans pour autant renier sa dimension christique et spirituelle.
Envoi
Alors laissons-nous entraîner par l’introduction de « Lumière de la Croix du Sud » :
La Croix du Sud figure en bonne place dans les récits de rêves
qui contiennent une grande partie
de la tradition culturelle des indigènes australiens,
transmise depuis des milliers d’années.
La Croix du Sud, depuis le début du XIXe siècle,
est emblématique d’un sentiment d’appartenance ;
un sentiment partagé de coresponsabilité et de fidélité.
C’est l’élément central de notre drapeau national.
Dans la tradition scripturale, le firmament et les étoiles sont symboliques
de l’obscurité et de la lumière, de l’amour et du souci du Créateur
pour l’humanité et du chemin de Dieu vers la maison éternelle.
L’Église catholique en Australie a été l’un des épicentres
de la crise des abus sexuels dans l’Église mondiale.
Mais l’Église australienne tente aussi de trouver une issue à cette crise
d’une manière qui reflète les besoins de la société dans laquelle elle vit.
La tradition catholique veut que l’Esprit nous guide vers la vérité.
Dans le chemin sur cette voie, l’Église australienne
cherche à être guidée par la lumière de l’Esprit ;
une lumière symbolisée par la constellation de la Croix du Sud.
Ce chemin et cette lumière éclairent l’approche
des questions de gouvernance soulevées par la crise des abus
et le besoin plus général d’un changement culturel.
Ce rapport présente, pour l’Australie, une façon de discerner le chemin
d’une nouvelle praxis de la gouvernance des Églises.
Mais la lumière qui guide le processus de discernement
n’est pas limitée à cette région du monde.
Elle peut rayonner pour révéler les modèles de synodalité
que l’Église catholique mondiale peut adopter
http://www.ccb-l.com/pages/la-croix-international-notes-de-lecture/le-concile-plenier-australien.html
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