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L’ÉGLISE à DEUX VISAGES – Jacques Tersou
Jacques Tersou nous livre son analyse de la situation dans l’Église aujourd’hui, et interroge notre propre responsabilité dans cette tension délétère.
RENDEZ-VOUS A LA MESSE ! Jean-Louis Loirat
Un courrier qui vient de loin par un de nos membre et qui nous semble important de partager avec vous. Nous ne sommes pas seuls à souffrir de cette situation, de l’attitude de notre Église et du travail qui reste à faire pour que la « bonne nouvelle » soit proclamée avec plus de force.
PROPHÉTIE POUR L’AVANT – Gérard Macario
Un courrier de Gérard Macario, dont on appréciera le coté foisonnant et créateur, rieur et qui égéenne des rêves que nous sommes nombreux à faire.
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Bonne journée
Ce panorama de nous et l’Eglise résumé en 4 chapitres par Jacques Rosier est excellent.
Il me semble que tout « ce qui cloche », ou qui devrait changer est bien dit, sans langue précautionneuse catho.
Pour moi, le § 2 serait le plus important pour déplacer une institution, qui manifeste à l’évidence son manque de « fruits » et de fidèles, sur d’autres chemins – non des rails !- compréhensibles par tous, enviables par tous, joyeux pour tous, libérateurs pour tous.
(Tant de « formulaires » liturgiques culpabilisants, vieillots et incompréhensibles au peuple de Dieu habitant les périphéries éloignées d’une Institution triste qui a perdu son sens et son attrait). Donc, oui, tracés plus nettement par « l’Evangile et non par des dogmes, ou rites ou vieilles habitudes « . On ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres…(Mt. 9:17)
Mais comment « transformer » de vieilles outres en outres neuves ? Rites, liturgies, rituels, dévotions, moralisme, habitudes etc. ont la peau dure et résistante, aidés en cela par un Magistère rigoureux et un cléricalisme utilisé avec tant de bienveillance servile de part et d’autre des pouvoirs. Comment se faire entendre ? Qui voudra bien entendre, voire écouter les doléances de Bapé 19, par exemple ? L’incendie de la toiture et sa charpente serait-il suffisant ?
Pour souligner le sujet, une citation de Jean Druel , frère dominicain, extrait de La Croix du 2/04/2020 : « L’Eglise est au service de la relation entre Dieu et le monde. Son centre de gravité n’est pas en elle-même, mais dans cette relation qui lui est extérieure » » Elle doit se décentrer d’elle-même, et, plutôt que de chercher à grandir, se mettre le mieux possible au service de cette conversation entre Dieu et le monde. »
1 Peuple de Dieu et Cléricalisme
Le respect de chacun dans son altérité est message évangélique et base de toute vie collective. Elle doit inspirer toute réforme dans l’Église. La reconnaissance de l’altérité doit faire naître le partage des responsabilités dans les services de l’église et une démocratie des divers conseils de la communauté chrétienne.
Il est contestable que les hommes soit les seuls à qui soit confié des missions sacramentelles et décisionnelles dans l’Église. Nous sommes, devant Dieu hommes et femmes, laïcs et prêtres tous prêtres prophètes et rois.
Le sentiment de sacralité de certaines personnes consacrées interdit a de nombreux chrétiens de s’exprimer devant certains membres de clergé et leur confère un sentiment d’intouchabilité de la part des laïcs comme de certains clercs. C’est de cette situation qui génère le cléricalisme, dénoncé par le pape François et qui altère la liberté de consciences qui doit présider dans les relation à notre Dieu.
La gouvernance de l’Église doit prendre en compte les hommes et femmes formés à l’animation, à l’accompagnement, à la théologie … dans la fraternité de notre Église, pour partager avec les clercs les responsabilités en s’interdisant de faire de certains des « représentant de Dieu » sur terre et des autres de « pauvres pêcheurs ».
Les femmes dans l’Église sont au cœur de la plus grande contradiction entre leur présence et leur rôle dans l’Évangile et leur place dans fonctionnement de l’Église. Il est temps de changer la donne.
2 Rites liturgies, traditions…
Le langage de l’Église est pour une bonne partie dépassé dans un monde qui se sécularise. Il est temps de réformer nos liturgies, d’y adapter un langage moderne qui parle au peuple de Dieu comme aux non chrétiens. C’est la condition nécessaire pour que la bonne nouvelle soit entendue par tous.
3 Ouverture au monde
L’église doit être a l’écoute des aspirations de la société, de sa sécularisation, de ses interrogation sur le bonheur, la réussite personnelle, la vie familiale, la santé, l’économie mondialisée, la pollution, l’environnement, la richesse, la pauvreté, la solidarité, la fraternité, humanité, la mort …
4 Nous devons nous laisser transformer par l’incarnation du message de Jésus, devenir plus chrétiens, sans nous réfugier dans la nostalgie des vieilles recettes , des liturgies dorées et de discours moralistes. Notre foi donne a chacun de nous le sens des responsabilités à saisir dans l’aventure de la « Bonne Nouvelle ». Nous ne sommes pas disposés à céder au classique « soucis de communion » qui interdit a beaucoup d’exprimer leur désirs de changement.
Nous souhaitons ardemment que nos analyse et nos décisions soit reliés au message de l’Évangile et non aux seuls dogmes, ou rites ou vieilles habitudes.